Steve Miller band

Cet album permet de découvrir Steve Miller au moment où il arrive sur la scène mondiale après son titre Joker. C’est une première pression à froid et l’on cherchera dans ses albums suivants le goût de ce vinyle. Il y aura bien entendu quelques succès abracadabrantesques, mais ce rond de plastique polluant de 1976, est une invitation à voyager. Tous les titres se valent pour ce qu’ils apportent chacun une ambiance rock singulière. Pour juger sur pièce, « Wild Mountain Honey » est une ouverture psyché teintée d’indouisme fantasmé.

Je l’avais acheté par erreur. La pochette laissait croire à du rock pur et dur avec un guitar héros sorti de derrière les (Wells) fagots, puisqu’on est US ici. Bien sûr, il y a une base blues rock, mais la Californie suinte des subtils accords de voix, du banjo égaré de la frontière, des guitares pleines de légèreté. C’est une insouciance doucereuse qui nous enveloppe marteau et enclume en un clapotis urbain et voyageur.

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